Photo Cote-Nord. Crédit photo @Le Nord-Côtier https://lenord-cotier.com/2017/05/01/riviere-moisie-les-innus-veulent-reprendre-la-riviere/
L’École d’été internationale sur le territoire, l’alimentation, la santé et le bien-être offre une expérience unique explorant les liens profonds entre l’environnement, l’alimentation traditionnelle et la santé des Premières Nations. Organisée par le programme Sentinelle Nord de l’Université Laval, la Chaire Littoral et la Corporation du Mushuau-nipi, cette formation transdisciplinaire se déroule sur deux sites distincts, débutant à Uashat mak Mani-utenam avant de se poursuivre au Mushuau-nipi.
Cette école met l’accent sur les approches écosystémiques à la santé, intégrant les savoirs autochtones, scientifiques et professionnels. Les participant(e)s, sélectionné(e)s parmi les étudiant(e)s gradués, stagiaires postdoctoraux et autochtones, exploreront les enjeux socio-environnementaux, y compris les changements climatiques, la biodiversité, et les environnements alimentaires, en relation avec la santé humaine et le bien-être des communautés autochtones.
Le programme comprend des discussions, des conférences et des ateliers couvrant divers thèmes tels que la santé publique en contexte autochtone, les environnements alimentaires et la sécurité alimentaire, l’impact des changements environnementaux sur le territoire, et les perspectives sur l’autodétermination des Premiers Peuples.
Un aspect unique de cette école est l’expérience d’immersion sur le territoire au Mushuau-nipi, situé en pleine nature à 250 km au nord-est de Schefferville. Les participant(e)s vivront dans un campement autochtone, partageant les pratiques traditionnelles innues et contribuant aux tâches quotidiennes. Les échanges authentiques entre les participant(e)s, les aînés et les membres des communautés favoriseront la réflexion sur l’adaptation et la résilience des nations autochtones face aux défis actuels.
Cette école d’été internationale offre une occasion précieuse de développer une vision systémique des enjeux socio-environnementaux, de renforcer les liens entre l’alimentation traditionnelle et la santé, et de contribuer aux solutions pour améliorer la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des communautés autochtones.